Clumsybaby

Découvertes musicales indie pop

School of Seven Bells au festival des Inrocks 2010

Le festival des Inrocks 2010 commençait le 3 novembre avec une soirée en partenariat avec la maison de disques Kitsuné. Le concert se déroulait à la Boule noire, petite salle parisienne à Pigalle. Les groupes présentés lorgnaient tous vers l’électro-pop, ce qui n’est pas une surprise de la part de Kitsuné.

Clock Opera

Les Britanniques de Clock Opera sont jeunes, contrairement à ce que pourrait laisser croire leur pilosité – le chanteur a une barbe qui impose le respect. Clock Opera m’a fait penser à Passion Pit, mais en mieux, pour la pop électro maniérée et à Beirut, pour la voix lyrique.

Gold Future Joy Machine

Gold Future Joy Machine est aussi un groupe du Royaume-Uni. Ils ont débarqué à six sur scène. Ils se sont pris pour des rock stars et se sont donnés à fond. Du coup, on joue le jeu et on danse sur leur rock électro, dans lequel j’ai reconnu l’influence de New Order.

School of Seven Bells

Beaucoup de gens étaient venus, comme moi, pour voir School of Seven Bells. Et beaucoup furent comme moi déçus. Le groupe new-yorkais est normalement un trio composé des jumelles Alejandra et Claudia Deheza et de Ben Curtis.

Première déception, Claudia manquait à l’appel (elle a quitté le groupe, il y a quelques semaines à peine). C’est d’autant plus regrettable qu’une grande partie du charme de School of Seven Bells tient dans les harmonies vocales des sœurs.

Deuxième déception, la voix de la chanteuse était inaudible. Pendant les premiers morceaux, nous espérions que la balance allait être corrigée. Certains ont prié l’ingénieur du son de faire quelque chose, mais il a répliqué que la voix était déjà à fond et qu’il ne pouvait pas la monter. Ce n’est pas la première fois que j’attends ce genre de propos. Ne peut-on pas baisser les autres instruments ? Les guitares et la batterie couvraient complètement Alejandra. Je suppose que le son, c’est comme l’entropie, il ne peut que rester stable ou augmenter.

Du coup, les spectateurs ont bien pu profiter des superbes arrangements de guitares, planants à souhait, et admirer la belle Alejandra, qui faisait des mimiques de souffrance : ça ne doit pas être évident de chanter des mélodies aussi complexes sans s’entendre.

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